Une carrière en génie-conseil peut vous amener sur des centaines de cheminements de carrière différents, selon les opportunités que vous trouverez et les choix que vous ferez.
Les paragraphes qui suivent donnent quelques exemples d’ingénieurs-conseils qui ont partagé leurs histoires de réussite.
Pourquoi le génie-conseil est un choix de carrière exceptionnel
La carrière de André Morin, ing. Jr., PA LEED
Dans notre monde d’aujourd’hui, l’ingénierie est à la base de tout ce qu’on touche. Que ce soit dans la vie de tous les jours ou dans des situations bien précises, un ingénieur a préalablement touché à ce qu’on utlise. Il est facile de voir l’ingénierie dans les automobiles, les avions, les télévisions, etc. Par contre, peu de gens perçoivent toute l’ingénierie derrière la rue devant chez soi, le pont qu’on traverse chaque matin, la structure de notre édifice à bureau, les systèmes qui assurent notre confort au travail, etc. La grande majorité de ces derniers items sont conçus par des ingénieurs conseils. Je crois qu’il est possible de dire que le génie-conseil est un des métiers du génie des plus méconnus. Pourquoi? Probablement parce que les réalisations ont tendance à être considérées comme « statiques » et n’attirent donc pas autant l’œil que la dernière BMW… Il n’en reste pas moins que la voiture n’aurait aucune valeur sans la route sur laquelle elle roule, sans le pont qu’elle peut traverser ou sans l’usine qui a servi à la construire!
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J'ai tout d'abord fait un cheminement collégial en Sciences de la nature et Musique au Cégep de Sherbrooke. Ce cheminement m'a permis de toucher à différents aspects des sciences qui m'ont convaincu que l'ingénierie serait un bon métier pour moi. Je suis quelqu'un qui aime trouver des solutions à des problèmes concrets. J'ai de bonnes aptitudes mathématiques, j'aime les sciences physiques, les travaux d'équipe et je n'aime pas le travail routinier. Je préfère trouver une piste de solution que de la développer dans les moindres détails. En graduant du Cégep, je me suis dirigé vers le génie mécanique à l'Université de Sherbrooke dans le but de devenir ingénieur en aéronautique. Durant mes études universitaires, j'ai eu l'occasion de faire des stages pratiques dans différents domaines, dont le génie conseil. La formation universitaire que j'ai reçue m'orientait beaucoup plus vers le génie industriel que le génie conseil. J'ai alors fait un premier stage chez Teknika-HBA en mécanique du bâtiment. Teknika-HBA est une entreprise d'origine québécoise qui œuvre principalement en Amérique du nord, mais aussi à l'international via des bureaux affiliés.
Initialement, comme un peu tout le monde, je me disais que la mécanique du bâtiment pouvait sembler un peu «anodine» puisque la discipline englobe la ventilation, le chauffage, la climatisation, etc., rien de très « dynamique ». Je considérais a priori ces choses comme moins spectaculaires qu’un avion! Cependant, c’est prenant part aux multiples projets de diverses envergures que j’ai saisi toute l’ampleur des défis de cette industrie. Contrairement à ce que je m’attendais, j’ai rencontré des gens et des défis extraordinaires! Tout d’abord, un ingénieur conseil travaille généralement sur plusieurs projets simultanément. Les projets se renouvellent constamment et présentent toujours des problématiques différentes. La routine n’existe pas vraiment dans le métier. Les projets se déroulent sensiblement tous de la même façon, mais n’ont jamais la même durée, ne sont pas toujours pour le même client et ne touchent pas toujours les mêmes aspects de la profession.
Le métier amène aussi à sortir constamment du bureau. Il arrive donc régulièrement que je sois à l’extérieur du bureau, soit dans une rencontre de démarrage de projet, soit «en relevés» (aller sur le terrain prendre en note les installations existantes de façon détaillée) ou encore en inspection de chantier durant la construction. Par rapport à une profession de recherche, je ne suis pas toujours dans le même espace de travail à me concentrer sur le même projet. Par rapport à une profession industrielle, je travaille généralement sur tous les aspects d’un projet : du démarrage jusqu’à la remise du produit final au client. Les ingénieurs conseils font leur place dans la société un peu comme une équipe de médecins dans une ville. Tout le monde a besoin de soins de santé, mais pas à tous les jours. Les entreprises ou les institutions ont parfois besoin de services d’ingénierie spécifiques pour soutenir leurs opérations, mais n’ont pas les moyens de garder un ingénieur spécialisé quotidiennement dédié à cette tâche dans leur entreprise. Donc, lorsque le besoin se fait sentir pour agrandir une usine ou pour réaménager une aile d’hôpital, ces institutions ou entreprises font appel à des ingénieurs conseils. Ces derniers sont habitués de répondre à différentes problématiques que même les ingénieurs d’usine ne sont pas habilités à résoudre.
Le génie conseil est une profession difficile à enseigner sur les bancs d’école. Pourquoi? Parce que l’éventail des connaissances que nous sommes appelés à maîtriser est très vaste. Dans mon cas, j’ai œuvré dans deux domaines connexes, soit le domaine de la mécanique du bâtiment et le domaine industriel. La différence entre les deux, du point de vue du génie conseil est surtout la clientèle visée. Le domaine industriel vise, comme son nom le dit, les industries. La mécanique du bâtiment s’applique ni plus ni moins à tous les autres clients (municipalité, institutions, commerces de détail, etc.). Dans la mécanique du bâtiment, j’ai beaucoup utilisé les lois de la thermodynamique pour concevoir et dimensionner des systèmes de chauffage et climatisation. En industriel, j’ai utilisé beaucoup plus de formules de dynamique physique. Ces dernières phrases résument seulement l’aspect académique du problème. Connaître la formule à utiliser est loin d’être suffisant. Nous devons connaître quelles sont les nouvelles technologies sur le marché qui donneront le meilleur ratio qualité/prix à notre client, qui sauront répondre exactement à ses besoins et qui seront le mieux adaptés aux utilisateurs. Ces aspects s’apprennent beaucoup « au fil du temps », soit en cherchant par soi-même ou en ayant un mentor pour nous guider. Dans chaque bureau, il y a toujours un ingénieur plus expérimenté qui peut nous «coacher». La transmission des connaissances devient donc un aspect très important pour la bonne réalisation des projets.
Le travail d’équipe est un atout crucial dans le domaine. La plupart du temps, l’ingénieur va œuvrer avec d’autre corps de métier. En tant qu’ingénieur mécanique, j’ai besoin des services de mes collègues en électricité pour que mes équipements puissent fonctionner. J’ai besoin de mes collègues en structure pour m’assurer que le bâtiment qui abrite mes appareils va être adéquat. J’ai aussi besoin de discuter avec les architectes pour m’assurer que les systèmes mécaniques vont s’intégrer harmonieusement dans leur conception. Finalement, je dois bien sûr m’assurer que le client va obtenir le produit final qu’il désire. Sur ce dernier point, l’aspect «conseiller» auprès du client amène l’ingénieur à être une personne des plus professionnelles. Il faut connaître le plus d’éléments du métier possible afin d’être capable de recommander au client les différents systèmes disponibles sur le marché. Le client s’attend à ce que nous lui proposions la meilleure solution « du premier coup ». Il faut donc toujours être à l’affût des derniers développements du marché. Cette exigence est une bonne source de motivation pour moi puisqu’elle m’appelle à toujours être à la recherche de nouvelles connaissances. Je suis donc en constante évolution par rapport à ma profession.
Le génie conseil est un métier qui offre beaucoup de gratification. En effet, il est extrêmement valorisant de voir nos réalisations passer du papier à la réalité. De plus, ces réalisations sont souvent majeures (des kilomètres d’autoroute, des complexes immobiliers à plusieurs étages, etc.). Il est vraiment agréable de dire : « j’ai participé à ça! ». Un client vient vous rencontrer après un projet pour vous remercier de lui avoir donné des installations qui répondent à ses attentes est une très belle récompense.
Depuis ma graduation en décembre 2008, dans ma relativement courte carrière, j’ai pris part à plus d’une douzaine de projets dont les budgets ont varié entre 30 000$ et 30 000 000$. J’ai été en charge de plusieurs projets pour des clients institutionnels, des clients gouvernementaux fédéraux et provinciaux et des clients commerciaux tels que Bombardier et Domtar. J’ai eu la chance aussi d’assister à plusieurs colloques sur différents sujets pour mon développement professionnel. J’ai voyagé à travers la province pour visiter différents clients et chantiers. J’ai aussi eu des opportunités pour aller travailler à différents endroits à l’extérieur du pays (Algérie, Chine, etc.). Je suis présentement membre du comité directeur du nouveau Forum des jeunes Professionnels de l’AICQ et nous travaillons au développement des «soft skills» des jeunes membres de notre profession. Je fais également partie de la Réserve des Forces armées canadiennes. Malgré mon jeune âge, je vois déjà, grâce à la grande demande du marché, ma place plus tard dans l’entreprise. De plus, j’ai déjà l’opportunité de faire tant de la gestion de projet que de la conception technique. Aussi, étant polyvalent en termes d’application, notre métier n’est qu’indirectement soumis au gré de l’économie. Il y aura toujours une demande pour notre métier puisque nous sommes appliqués à un domaine « d’infrastructure » ou encore de soutien.
Si j’avais à résumer les conseils à vous donner, voici ce que je vous dirais :
En terminant, je vous encourage à vous renseigner à chaque fois que vous avez l’occasion de le faire sur notre profession. Allez à des journées carrière, demandez à un orienteur de vous présenter la documentation concernant le métier, demandez à visiter une firme de votre localité, soyez créatifs! La créativité est selon moi le principal élément d’une résolution de problème innovatrice. Pourquoi ne pas commencer à l’appliquer à votre carrière?
De Manchester à Vancouver : un ingénieur-conseil accède au sommet de sa profession
La carrière de Chris Newcomb, P.Eng.
J’aimerais commencer par dire que lorsque j’étais étudiant en génie, je n’aurais jamais imaginé à quel point je me serais amusé en tant qu’ingénieur-conseil, les endroits que j’ai visités, les gens que j’ai rencontrés, et les choses que j’ai pu accomplir et dont je suis très fier.
Aujourd’hui, je suis président de McElhanney Consulting Services, une firme de génie-conseil de quelque 400 employés basée à Vancouver. Je suis également ancien président du conseil de l’Association des firmes d’ingénieurs-conseils (AFGC).
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J’ai étudié le génie civil à l’Université de Manchester, en Angleterre. J’au eu mon premier goût pour le génie-conseil alors que j’étais encore étudiant en 1968 lorsque j’ai travaillé comme inspecteur des travaux de construction d’une autoroute dans le Sud de la France. La chance a voulu que ma mère soit française et qu’elle a donné quelques coups de fil pour me procurer cet emploi. Alors mon premier conseil, c’est de ne pas cracher sur un travail que votre mère trouve pour vous – ce pourrait être le meilleur emploi de votre vie. Quarante ans plus tard, je retourne voir cette autoroute lorsque je visite la France et je suis fier de ma contribution, aussi petite qu’elle soit.
C’est sur ce projet que j’ai appris qu’on peut faire une différence. C’était le premier projet commercial au monde à employer des ouvrages de soutènement armés inventés par un Français, Henri Vidal. J’ai utilisé mes manuels de cours pour analyser la stabilité des pentes et j’ai suggéré qu’à un endroit particulier, on pourrait ériger - au lieu d’un seul mur de 10 mètres - deux murs de 5 mètres avec un terre-plein entre les deux, et mon idée a été acceptée. Alors voici mon deuxième conseil : n’ayez pas peur de remettre en question le statu quo et de suggérer des changements. Même si votre idée n’est pas acceptée, les gens verront que vous avez une attitude créative et que vous n’hésitez pas à questionner des concepts établis.
Avec ce projet en France, j’ai aussi appris qu’en tant qu’ingénieur-conseil, vos compétences sont applicables dans divers pays. Dès l’obtention de mon diplôme, je suis allé au Canada où j’ai passé l’été à explorer l’Amérique du Nord pour ensuite décrocher un emploi dans une firme de génie-conseil à Vancouver et rencontrer la femme avec qui j’ai passé ma vie. Je suis à Vancouver depuis.
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J’ai trouvé mon premier emploi chez Associated Engineering, une firme de génie-conseil de l’Ouest du Canada où j’ai passé 5 ans. J’ai appris à connaître le génie-conseil, à concevoir des réseaux d’égout et d’adduction, des routes, des travaux de terrassement et des systèmes de drainage. J’ai visité des chantiers de construction partout en Colombie-Britannique où j’ai appris à inspecter des projets et à résoudre des problèmes de construction. J’ai aussi appris une autre leçon : pour être un excellent concepteur, il faut comprendre comment les ouvrages sont aménagés et construits, ce qui ne peut s’acquérir qu’en passant du temps sur les chantiers.
Comme j’étais encore au bas de l’échelle, avant l’arrivée des ordinateurs et même des calculatrices électroniques, j’ai dû effectuer de nombreuses menues tâches. J’ai aussi appris qu’aussi menue qu’une tâche puisse sembler, il y a toujours manière de l’améliorer en créant des modèles, des raccourcis ou des graphiques, par exemple. Mon troisième conseil : quelle que soit la tâche, trouvez une meilleure manière de l’exécuter. N’oubliez pas que la racine grecque du mot « ingénieur » est la même que celle du mot « ingéniosité », et que les ingénieurs sont donc ingénieux par nature.
En 1973, j’ai acheté ma première calculatrice électronique qui m’a coûté 110 $, soit une semaine de salaire après impôt. J’avais l’impression d’être au ciel. Imaginez... en l’espace de ma carrière, nous sommes passés des règles à calcul et des tableaux logarithmiques à de puissants ordinateurs et aux Blackberries. Il est difficile d’imagier les outils dont vous disposerez à la fin de vos carrières!
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Lorsque j’étais avec Associated Engineering, j’ai rencontré une diversité de gens intéressants – d’autres ingénieurs-conseils, des architectes, des clients, des entrepreneurs et des fournisseurs. Ma vie sociale a d’ailleurs souvent gravité autour de ces personnes. J’ai appris à concevoir des conduites d’adduction de grand diamètre, et l’un des fabricants de ce type de conduite à l’époque était Canron. J’ai établi des relations amicales avec les gens de Canron et lorsqu’ils ont remporté un projet de construction d’une conduite de 60 km de 1200 mm de diamètre à Dar es Salaam en Tanzanie, j’ai offert mes services. Canron avait besoin d’un ingénieur avec une expertise diverse en conception, et mon expérience en tant qu’ingénieur-conseil correspondait exactement à leurs besoins. J’ai passé les trois prochaines années en Afrique de l’Est, et ensuite deux autres années sur des projets semblables en Équateur, Amérique du Sud.
Vivre et travailler dans une culture différente est une expérience extraordinaire qu’on n’oublie jamais. Lors de mes projets à l’étranger, j’ai appris l’espagnol et un peu de swahili, en plus d’en apprendre beaucoup sur différentes cultures. Je suis aussi devenu plus autonome comme ingénieur puisqu’il n’y avait personne à qui demander conseil à une époque où il n’y avait pas encore l’Internet et que même le téléphone était quasi inexistant dans certaines parties du monde. J’ai passé mes temps libres à visiter des parcs fauniques en Afrique de l’Ouest, à explorer des ruines incas dans les Andes, et à faire de la voile et de la plongée dans ces deux régions. Un autre conseil : si une occasion se présente, saisissez-la. Vous devrez faire certains sacrifices, mes les récompenses sont immesurables et vous reviendrez avec des expériences qui vous distingueront de vos confrères.
Après mon travail à l’étranger, je suis revenu à Vancouver en 1981 et je travaille depuis pour McElhanney Consulting Services. J’ai débuté comme chargé de projets pour devenir directeur de succursale, ensuite vice-président, et président en 1997.
En tant que chargé de projets, j’ai eu l’occasion de gérer de grands projets d’aménagement du territoire. Ces projets sont particulièrement intéressants, non parce que l’ingénierie pose un défi particulier, mais parce que le promoteur du projet investit des dizaines de millions de dollars et que l’ingénieur-conseil est un important membre de l’équipe qui contribue à assurer le rendement de l’investissement du client.
Après quelques années en aménagement du territoire, la Colombie-Britannique est entrée dans un boom de construction d’autoroutes et la firme est devenue l’une des principales firmes de génie routier de la province. C’est ainsi que j’ai eu l’occasion de travailler sur des projets phares comme l’autoroute de Coquihalla, l’autoroute de l’Île de Vancouver , l’autoroute d’Annacis, l’autoroute transcanadienne, ainsi que l’autoroute Sea to Sky reliant Vancouver à Whistler pour les Jeux Olympiques d’hiver 2010.
À mesure que j’accumulais des responsabilités chez McElhanney, je me suis graduellement rendu compte que j’avais encore des compétences à combler. Le génie-conseil, comme la plupart des autres carrières, est grandement une question de savoir interagir avec les gens. C’est pourquoi j’ai pris des cours sur le comportement humain dans les organisations, sur l’art de parler en public, sur la gestion de projets et sur le leadership. Je vous présente maintenant quelques suggestions de lecture pour vous aider à développer vos compétences non techniques et à réussir en tant qu’ingénieur-conseil :
Le plus grand regret de ma carrière, c’est que j’ai attendu d’être dans la quarantaine avant de faire ces choses. Il y a vingt ans, je ne me serais jamais planté devant un auditoire pour donner une présentation, même si ma vie en dépendait. Mais l’art de donner une présentation peut s’apprendre, et plus tôt vous l’apprendrez, plus votre carrière sera enrichissante.
À mesure que j’accumulais des responsabilités chez McElhanney, je m’impliquais de moins en moins dans la gestion quotidienne de projets, ce qui m’a donné l’occasion de porter à nouveau mon attention sur la scène internationale. J’ai joué un rôle important dans l’établissement du bureau international de McElhanney à Jakarta, Indonésie, et je m’y rends encore deux fois par an pour faire un compte rendu de ses opérations.
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Je ne peux pas résister de prendre en main un projet de temps à autre. Lorsque le tsunami de décembre 2004 a tué plus de 150 000 personnes à Aceh, Indonésie, je faisais partie de l’équipe de notre firme qui est allée travailler pour la Croix rouge canadienne pour cartographier, planifier et aménager quelque 25 villages qui avaient littéralement été oblitérés. Lorsque le Timor oriental a gagné son indépendance de l’Indonésie en 2002, je faisais aussi partie de notre équipe qui s’est rendue sur place pour reconstruire son infrastructure qui avait été détruite par la guerre civile. Depuis 2000, je fais partie de notre équipe qui est chargée d’établir un système de création de titres de propriété dans les régions rurales du Cambodge qui avait été contaminées par des mines terrestres et qui avaient souffert de décennies de conflits et de déplacements de la population.
Ces 15 dernières années, je me suis aussi impliqué comme bénévole au sein d’associations professionnelles. J’ai débuté en tant que membre de divers comités de la Consulting Engineers of British Columbia (CEBC), qui est la contrepartie provinciale de l’AFGC. J’ai ensuite été membre du conseil pour accéder à sa présence pour un mandat d’un an. J’ai par la suite été invité à me joindre au conseil d’administration de l’AFGC dont je suis éventuellement devenu président.
Pourquoi j’aime aller travailler tous les jours? Pour la même raison que je tourne une page dans un bon livre. Je veux connaître la suite. Je ne sais pas ce que me réserve l’avenir, sauf que le génie-conseil va toujours m’offrir des surprises, des projets fascinants et des défis stimulants.
Comment une passion pour le génie d’un diplômé de McGill s’est transformée en une carrière internationale
La carrière de Ben Novak, P.Eng.
Lorsque j’étais jeune garçon, j’étais fasciné par les systèmes de suspension de camions que j’observais attentivement alors qu’ils s’ajustaient ou se déformaient lorsque les camions circulaient sur les chantiers de construction. Étant aussi fasciné par les locomotives, je me suis dit que j’en construirais un jour. À l’école secondaire, je dessinais des voitures futuristes et je me suis rendu compte que j’avais un talent pour illustrer des ensembles techniques complexes. Le génie m’avait fasciné tôt dans ma vie et je n’avais nul doute que je deviendrais un jour un concepteur.
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Mon père m’a envoyé dans un camp d’été subventionné pour apprendre l’anglais. Les autres garçons m’appelaient « le Boche ». Les enfants peuvent être cruels. Mes connaissances élémentaires du piano m’ont aidé à gagner un certain respect. Comme j’étais bon nageur, j’ai réussi les examens de natation de la Croix rouge et je suis devenu instructeur. Je suis retourné au camp quelques autres étés comme moniteur et instructeur de natation. C’était mon premier emploi au Canada.
Pour mon deuxième emploi au Canada, j’étais emballeur dans un supermarché, ce qui m’a aidé à poursuivre mon passe-temps... les trains électriques. J’ai ensuite décroché un emploi à temps partiel comme réparateur de jouets au magasin Eaton de Montréal.
J’avais alors de nombreux intérêts, dont l’architecture. Toujours fasciné par tout ce qui touchait la mécanique, je me suis inscrit en génie mécanique à l’Université McGill à Montréal grâce à une bourse. Même si les frais de scolarité étaient très raisonnables à l’époque, je n’aurais pas eu les moyens de les payer. Comme deuxième option, j’avais choisi de faire mes études au Collège militaire de Kingston.
L’université était un défi et mon intérêt pour le génie mécanique s’est estompé en faveur du génie civil qui me permettrait de concevoir de grands ouvrages et même des villes. J’ai vécu quelques années difficiles et passé des examens encore plus difficiles (à l’époque, le génie n’était pas un programme à crédits mais une série de cours d’un programme de cinq ans qu’il fallait tous réussir pour passer à l’étape suivante). J’étais chanceux d’habiter près de McGill où je me rendais à pied et, à ma surprise, j’ai été premier de mon cours de génie civil.
Après quelques années en génie des structures, je voulais vraiment ajouter l’architecture à mon bagage, mais je ne pouvais malheureusement pas me permettre quatre autres années d’études. J’ai toutefois comblé ma formation professionnelle avec une maîtrise en urbanisme à l’Université du Manitoba à Winnipeg où j’au réussi à obtenir un poste d’enseignement, aidant les étudiants de cycles supérieurs en architecture et en urbanisme à comprendre les éléments de base de l’arpentage et des levés. Lors de mes études, j’ai eu comme emplois d’été l’étude des bilans énergétiques d’une raffinerie et l’arpentage de lignes ferroviaires. Comme la consultation m’intéressait aussi au plus haut point - parce que je considérais ce secteur comme du génie pur - j’ai cherché du travail en génie-conseil après une courte période de travail en Angleterre et en Allemagne sur des projets de génie et sur le développement d’un dispositif de nettoyage de conduites à haute pression.
De retour au Canada, j’ai travaillé à la conception et à la construction d’installations de détail pour une grande société pétrolière où j’ai dû parfaire mon français pour expliquer des plans et des devis rédigés en anglais à des entrepreneurs francophones dans l’Est du Québec (avec l’aide d’un bon dictionnaire). Je suis ensuite entré au service d’un constructeur de structures industrielles légères.
Mais comme mon intérêt pour l’architecture était toujours aussi vivant, j’ai fait mon premier diplôme de cycle supérieur en urbanisme à l’Université du Manitoba. Les cours d’urbanisme étaient donnés dans la faculté de l’architecture, ce qui exposait les urbanistes à une autre manière de résoudre des problèmes et d’intégrer les enjeux sociaux, juridiques, politiques et économiques à une approche technique. La durée de mes activités professionnelles en tant qu’urbaniste a été relativement courte mais ce que j’ai appris m’a grandement aidé à résoudre des problèmes, et à bénéficier d’une vue d’ensemble et à traiter avec les décideurs chez les clients. J’étais aussi beaucoup mieux préparé à évoluer dans l’industrie du génie-conseil.
Enfin, je me suis joint à une firme de génie-conseil de Montréal qui employait quelque 200 personnes. J’étais particulièrement intéressé par ce secteur que je considérais comme du « vrai » génie et où j’ai participé à divers projets fascinants dans une diversité de circonstances.
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Un jeune ingénieur peut choisir de devenir un expert dans son domaine ou d’être un généraliste et se préparer à la gestion de projets. Les deux choix sont valables et mènent à des carrières enrichissantes. Après la pression de mes études, j’ai aussi redécouvert l’un de mes passe-temps, soit l’aquarelle et le dessin. Ce passe-temps m’a été d’une grande valeur plus tard dans ma carrière dans un contexte de développement des affaires.
Au cours des années que j’ai passées dans cette firme de Montréal, je suis devenu chef planificateur pour ensuite être responsable de la planification d’aéroports au sein d’un consortium international dont la firme était membre. Quelques années plus tard, j’ai été promu directeur des opérations de la firme et invité à siéger à son conseil d’administration. J’ai évidemment dû abandonner tout travail de conception détaillée. Je me suis aussi impliqué dans l’exploitation de la filiale internationale de la firme et siégé à son conseil. Les projets internationaux m’ont permis de voyager et de connaître d’autres cultures et pratiques.
J’ai bientôt constaté qu’il y a avait un autre sujet important à apprendre pour devenir encore plus efficace en tant que consultant et pour mieux comprendre l’aspect économique de la consultation ainsi que les motivations derrière les projets et les décideurs. Je me suis donc inscrit au programme du soir de l’école des études commerciales de l’Université McGill où j’ai obtenu un diplôme en administration des affaires et où j’au appris les principes de l’économique, du marketing et de la comptabilité.
Après plus de seize années avec la firme de Montréal, je décidé de voir l’Ouest et je me suis joint à la firme Stanley (aujourd’hui Stantec) d’Edmonton qui comptait alors quelque 340 employés et six bureaux (aujourd’hui 10 000 employés et plus de 150 bureaux). J’ai débuté comme vice-président des opérations pour la région du Nord avant d’être nommé vice-président principal. J’étais aussi l’associé responsable de quelques grands projets dont un système de transport léger sur rail et des usines de pâtes et papiers. En tant que vice-président principal, j’ai dirigé plusieurs acquisitions et coentreprises, et contribué ainsi à la croissance de la firme. J’ai aussi piloté trois transitions de propriété. Ces années à la direction ont été très satisfaisantes à plusieurs niveaux, mais je suis toujours resté près des clients, participé à certains projets, et encadré le personnel moins expérimenté.
Lorsque j’ai pris une semi retraite, j’étais convaincu que pour améliorer les opérations d’une organisation de génie-conseil il fallait assurer une gestion de la qualité impeccable et bien comprendre le modèle financier d’une firme de génie-conseil. Or, la plupart des jeunes ingénieurs et autres professionnels de la conception ne sont pas préparés dans ces domaines à l’université. Il n’y a simplement pas assez de temps pour couvrir tant d’information dans un programme de génie. En tant que consultant, j’ai fondé Planmark Ltd, une firme de l’Alberta, qui offre des ateliers dans les domaines de l’examen par les pairs, de la gestion de projets et du leadership, tant au Canada qu’au niveau international. Je demeure actif au sein d’associations représentant notre industrie, incluant l’Institut canadien de design-construction, dont je suis membre du conseil, et la FIDIC (Fédération internationale des ingénieurs-conseils) où je suis un mentor pour le programme de formation des jeunes professionnels. Je travaille à partir d’Ottawa et d’Edmonton, utilisant toutes mes compétences linguistiques écrites et parlées en anglais, en français et en allemand.
J’ai commencé à faire du bénévolat tôt dans ma carrière en consultation en participant aux activités d’associations professionnelles et d’associations d’affaires liées à l’industrie du génie-conseil. Au sein de ces associations, j’ai eu le privilège d’occuper plusieurs rôles, dont ceux de vice-président de la Corporation des urbanistes du Québec, président de la Consulting Engineers of Alberta (CEA), président du conseil de l’AFGC, et membre du comité de la qualité de la FIDIC. Je suis également accrédité comme formateur et facilitateur de la FIDIC et comme examinateur agréé de l’American Consulting Engineers Council. Dans la communauté, j’ai servi à la Chambre de commerce d’Edmonton et à la Chambre de commerce de Montréal, et siégé au conseil de l’Alberta Chamber of Resources.
Ma carrière en consultation a été très stimulante, me permettant de réaliser des projets passionnants comme des aéroports, des installations d’essai de véhicules, des systèmes de transport léger sur rail et d’importants complexes industriels, en plus de cumuler des fonctions de direction. J’ai aussi été très honoré de la reconnaissance de mes confrères qui m’ont conféré plusieurs prix et attestations au cours des ans. Mais je tiens particulièrement à cœur le Prix Beaubien 2004 de l’AFGC pour mes services à l’industrie. Au cours des ans, j’ai trouvé le temps de publier plusieurs articles et de développer et présenter des ateliers sur des sujets comme la planification et les transports, le développement organisationnel et les aspects commerciaux de la consultation. De plus, pour apporter une contribution positive à la formation en génie, j’ai été heureux de travailler avec l’Université de l’Alberta et avec l’Université McGill pour accorder des bourses à des étudiants en génie qui voulaient parfaire leur formation en leadership et en gestion.
Mes autres intérêts comprennent la musique et les arts, ainsi que le ski, la natation et le golf.
Qu’est-ce que je peux vous transmettre de mes expériences?
Un jeune professionnel réussit dans l’industrie du génie-conseil
La carrière de James Kay, P.Eng.
Le génie est un excellent point de départ pour une diversité d’emplois stimulants. Les diplômés en génie sont typiquement intelligents, travailleurs et capables de résoudre des problèmes et de relever une diversité de défis complexes. Les diplômés plus récents ont aussi d’excellentes aptitudes à la communication et au travail d’équipe. Comment se fait-il que la plupart d’entre nous n’avions aucune idée des possibilités extraordinaires qui s’offrent à nous? En entrant à l’université, je n’avais aucune du type de carrière que j’aurais, et je n’en avais pas encore une meilleure idée à ma sortie de l’université. Dix ans plus tard, j’aimerais partager avec vous ce que j’ai vécu en espérant que je peux vous illustrer une option - une excellente option - le génie-conseil.
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Je me suis dirigé en génie parce que j’aimais les maths et la physique (et je réussissais bien mes cours), mais je n’avais aucune idée de l’ingénierie. Je pensais que ça serait cool de concevoir et de construire des autos. J’ai fini par me rendre compte que le génie civil est tout autour de nous et j’ai obtenu mon diplôme en génie civil de l’University of Western Ontario en 2001.
Lorsque je suis sorti de l’université, je ne distinguais pas encore bien entre les secteurs public et privé, entre le génie municipal et le développement du territoire. J’avais des amis qui trouvaient de l’emploi dans une diversité de domaines. Je n’avais pas de choix préconçus; je voulais simplement un emploi, de préférence un bon emploi, idéalement avec un très bon salaire, et je cherchais partout. Les avantages sociaux? Je ne croyais pas en avoir besoin. La formation et le mentorat? Une diversité de projets?
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Après mes études, j’ai été engagé par Al Underhill & Associates Ltd, une firme de génie-conseil de sept personnes de Richmond Hill, Ontario. C’était comme une famille. Nous avions un ingénieur qui prenait plusieurs des grandes décisions, des mentors très expérimentés qui expliquaient la théorie et la pratique de l’ingénierie, un jeune concepteur qui s’occupait des plans et de la technologie, et une gentille dame qui gérait tout le bureau. J’ai appris des choses simples comme le fonctionnement d’un bureau, les processus construction, ce que font les pelles mécaniques, ce que font les conduites d’adduction et d’égout. J’ai appris les fondements de l’hydrologie et de l’hydraulique, et non seulement la théorie. J’ai appris comment quantifier les pluies, ce qui se passe lorsque la pluie atteint le sol, et comment concevoir nos projets pour assurer une gestion efficace de l’eau pour minimiser les inconvénients et les inondations.
C’est dans ce premier emploi que j’ai appris l’importance d’une série de plans et que ces plans devaient contenir des instructions très précises à l’entrepreneur. L’ingénierie, comme la vie, est régie par des règles qui doivent être respectées et des lignes directrices que nous nous efforçons de suivre, tout en nous offrant beaucoup de flexibilité pour appliquer notre jugement et nos connaissances à la résolution des problèmes les plus divers. J’ai appris à faire mes calculs à la main, quels facteurs y intégrer, le principe des formules, et les résultats auxquels ont peut d’attendre. J’ai conçu un site Web, préparé une brochure et développé un plan d’affaires. J’ai constaté que je pouvais travailler sur toutes sortes de projets intéressants si je faisais preuve d’un peu d’initiative. J’ai aussi appris que la plupart des ingénieurs n’aiment pas particulièrement écrire et que ma capacité à rédiger des phrases cohérentes pour préparer des lettres et des rapports me permettait de préparer une diversité de rapports non techniques et de soumissions.
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Tout comme la plupart d’entre vous éprouverez ce besoin à un point de votre carrière, je voulais vivre de nouvelles expériences et explorer les nombreuses autres possibilités de l’ingénierie. Je croyais aussi que je méritais un salaire plus élevé et que je devrais relever des défis plus importants, et je voulais du changement. Avec du recul, je vois qu’il est très facile de quitter un emploi et d’en trouver un autre qui répondrait mieux à mes aspirations. Je vois aussi qu’il est parfois mieux de rester dans un emploi et de créer les changements que l’on veut au lieu d’espérer trouver la solution idéale ailleurs. Après deux excellentes années et demie dans mon premier travail, me je suis joint à une autre firme.
À la fin de 2003, j’ai été engagé par le Municipal Infrastructure Group de Vaughan, Ontario, une jeune entreprise fondée par deux ingénieurs expérimentés qui venaient de quitter une grande multinationale. Ces types étaient très bons! En plus de leur expertise technique, ils avaient un sens des affaires remarquable. Ils s’occupaient de leurs clients, ils cultivaient leurs contacts et ils établissaient des relations qui généraient du travail. J’ai appris comment certaines firmes estiment les échéanciers et les coûts de projets. J’ai vu que la gestion de projets n’est pas simplement un cours donné à l’université mais une discipline qui a une valeur réelle. J’ai appris la modélisation mathématique et des programmes de simulation complexes. Malheureusement, je me suis joint à cette firme trop tôt dans ma carrière. Je n’avais pas encore le bagage pour performer à ce niveau et je sentais que j’avais besoin d’un environnement plus structuré pour acquérir des compétences qui allaient me servir tout au long du reste de ma carrière.
Au début de 2004, je suis entré au service de Jones Consulting Group à Barrie, Ontario, une firme multidisciplinaire d’ingénieurs, de planificateurs et d’arpenteurs avec quelque 35 employés. La firme avait des experts en AutoCAD qui pouvaient m’apprendre comment produire des plans et accélérer mes travaux de conception de manières que je n’avais pas encore vues. Il y avait aussi des types qui faisaient des simulations de l’écoulement de rivières et des modèles de crue. Il y avait des ingénieurs qui aménageaient de grands complexes résidentiels avec des solutions innovatrices de traitement de l’eau et des eaux usées. J’ai vu le fonctionnement d’une mairie, la manière dont les projets sont proposés, approuvés et mis en œuvre, ainsi que l’environnement réglementaire de ces projets. J’ai passé du temps sur des chantiers et travaillé avec des entrepreneurs. J’apprenais tout ce que je pouvais apprendre! J’ai trouvé des manières de travailler avec toutes sortes de gens et leur ai posé des foules de questions. En leur offrant de les aider avec leur travail, c’est incroyable ce qu’on peut apprendre!
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Au début de 2005, je me suis joint à Aplin & Martin Consultants Ltd. de Surrey, C.-B. Oui, j’ai traversé le pays pour travailler dans une firme de 75 personnes spécialisée en ingénierie, en planification et en levés. Les patrons ne m’ont fait aucune promesse quant au cheminement de ma carrière, mais se sont engagés à m’aider à atteindre mon plein potentiel et à avancer aussi rapidement que je le pourrais. J’ai créé des plans sur AutoCAD, j’ai conçu des lotissements, des maisons en rangée et des centres commerciaux. J’ai contribué à développer des stratégies d’aménagement de quartiers, j’ai appris à concevoir des stations de pompage et de traitement des eaux usées. J’ai appris les simulations XP-SWMM, la gestion des eaux pluviales, ainsi que le contrôle de l’érosion et de la sédimentation.
Comme la firme est détenue par ses employés, nous travaillons tous ensemble vers des objectifs communs. On m’a chargé de gérer des projets, d’amener de nouveaux clients, d’ouvrir une nouvelle succursale et ensuite une autre, ainsi que de diriger le travail d’autres employés. J’ai l’occasion de proposer de nouvelles opportunités et orientations. Je suis invité à participer à la prise de décisions opérationnelles. Je suis un membre important et fiable d’une équipe – une équipe qui est plus forte que la somme de ses parties.
En plus de mon travail quotidien, je participe à des ateliers sur une diversité de sujets allant du développement des affaires à la gestion de projets et au développement durable. J’ai assisté à des conférences à Whistler et à Penticton, et l’occasion m’a été offerte d’aller en Irlande et en Inde. Je suis bénévole au sein de mon association provinciale, la Consulting Engineers of British Columbia (CEBC) et je travaille côte à côte avec des leaders et des visionnaires d’une douzaine d’autres firmes de génie-conseil en Colombie-Britannique. J’organise des conférences, je fais des présentations dans des universités et je donne à l’occasion un cours de trois jours dans une université locale. Je visite des écoles pour rencontrer et recruter de nouveaux membres pour notre équipe. J’adore ce que je fais, chaque journée est différente, et je ne cesse jamais d’être fasciné par ma profession.
Si je devais résumer les principaux facteurs de ma réussite, en voici les principaux éléments :
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